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Musique et liturgie
Qui est à l’origine de cette formation ?
C'est à la demande des évêques des 5 diocèses de notre province, en 2013, que cette formation a été mise en place afin de mutualiser les compétences de chacun. Nous travaillons donc avec les équipes en charge de la musique sacrée des diocèses de Blois, Bourges, Chartres, Orléans et Tours.
Quand a eu lieu la première session ?
A l’Ascension 2016, à la basilique St-Martin. Elle nous a permis de mieux cerner les demandes et les attentes des paroisses. Puis une seconde s'est déroulée à Beaugency, fin avril/début mai 2017.
A qui s’adresse cette troisième session ?
Aux animateurs chantres, qui font chanter les assemblées, aux chefs de chœur et aux choristes liturgiques, aux psalmistes, aux instrumentistes (les organistes mais aussi tous les autres instrumentistes), ainsi qu'aux responsables d’aumôneries, de pèlerinages, qui ont en charge d’organiser des célébrations liturgiques, aux accompagnateurs des familles en deuil, qui conduisent des célébrations d’obsèques…
A tous ceux et toutes celles en responsabilité, mais aussi à ceux qui se préparent à prendre cette responsabilité, ou qui s’interrogent et qui voudraient vérifier avant si cette responsabilité leur convient.
Cette année, quel en est le thème ? Et pourquoi a-t-il été choisi ?
Nous avons choisi de travailler sur le thème de l’année liturgique et des couleurs musicales des temps liturgiques.
C’est une remarque récurrente des évêques que de vouloir marquer, de toutes les manières possibles, les temps liturgiques. Depuis quelques années, les chants qui sont écrits pour l’Eglise sont très typés par leurs fonctions : adoration, méditation, louange … et ils sont de ce fait, plutôt intemporels.
Or, le mystère du salut, que nous célébrons tout au long de l’année et dont le sommet est à Pâques, est fait d’une succession de périodes, d’étapes, qu’il est important de respecter. Quand on est avant Noël, on a beaucoup de signes sensibles qui nous font comprendre qu’on est en Avent : dans la rue, les marchés de Noël, le vin chaud, la cannelle, les couleurs rouges et vertes, dans les églises, les couronnes de l’Avent avec ses bougies, la couleur violette, les textes d’Isaïe… musicalement aussi, par les chants et les interventions instrumentales, nous devrions ressentir que nous sommes en Avent.
Quel en est le programme ?
Il y aura des conférences données par Elisabeth Gauché. Du diocèse de Sens-Auxerre, elle est professeur à l’Institut Supérieur de Liturgie, latiniste, et a beaucoup réfléchi à cette notion de couleur musicale des temps liturgiques.
Il y aura aussi 7 ateliers techniques :
- animation du chant d’assemblée,
- technique vocale,
- cantillation,
- instrument et liturgie,
- déchiffrage et lecture de partitions,
- rédaction de prière universelle,
- élaboration d’une feuille d’assemblée.
Un atelier pratique qui s’appelle « chanter la messe ».
Nous constatons que la messe est souvent constituée d’un texte entrecoupé d’une succession de chants. Or, la messe EST chant, c’est-à-dire que les chants doivent être intégrés au texte de la messe.
Exemple : le sanctus : si, à la fin de la préface, l’orgue doit faire une longue introduction avant que l’assemblée puisse chanter « Saint, saint, saint », on a perdu la spontanéité de la réponse du peuple à la phrase du prêtre disant « c’est pourquoi, avec les anges et tous les saints, nous chantons et nous proclamons Saint, saint, saint … » Nous relirons toute une messe, et repérerons les points d’articulation entre texte et chant pour voir comment améliorer les enchaînements.
Bien sûr, des temps de chants, et nous ferons sans doute un focus sur les musicalisations de la nouvelle traduction du Notre Père.
Et enfin, nous y tenons beaucoup, nous souhaitons faire de ce temps de formation un moment de retraite spirituelle (cf. Charte des chanteurs liturgiques : 6.4.2.). On sait aussi que des chanteurs pensent n'être pas disponibles pour la prière tant ils sont occupés à réaliser la musique : une récollection peut les aider à vivre leur service du chant comme une prière. En outre, plus on est formé à aborder les problèmes techniques, plus on est disponible pour la prière.
Il y a aura donc des célébrations, la liturgie des heures, et une veillée spirituelle et musicale dans l’église d’Issoudun. Nous avons la chance d’avoir dans l’équipe une prêtre du diocèse d’Orléans, responsable de Pastorale Liturgique et Sacramentelle, le père Olivier de Scitivaux, qui nous accompagne dans cette dimension spirituelle.
Quelques détails pratiques...
La formation se déroulera à Issoudun, au centre Jules Chevalier qui accueille les pèlerinages à Notre-Dame du Sacré-Cœur.
Nous recherchons en effet des lieux susceptibles de disposer de chambres individuelles, de salles de conférence et d’ateliers, d’une restauration collective… à un prix abordable… après les sœurs bénédictines de la basilique, les sœurs ursulines de Beaugency, nous serons accueillis par les missionnaires du Sacré-Cœur.
Cette session aura lieu du vendredi 13 avril en fin d’après-midi au dimanche 15 avril à midi. Nous avons dû raccourcir un peu le programme en raison de l’ordination épiscopale de Monseigneur Christory à Chartres, le dimanche après-midi.
Enfin débutants et confirmés peuvent-ils y prendre part ?
Les intervenants sont tous des musiciens liturgiques confirmés, expérimentés, qui ont l’habitude de s’adapter aux demandes qui leur sont faites. Ils partent des pratiques de chacun, et les font progresser. C’est donc un stage qui s’adresse autant aux musiciens déjà expérimentés qu’aux débutants voire même à ceux qui se préparent à ces fonctions.
BV
Date limite d’inscription fixée au 31 mars.
CONTACT :
Courriel : choeurdiocesain@catholique37.fr
Tél. 06 03 34 51 24